dimanche 23 septembre 2012

Ma cabane au Canada

L'escapade chez nos cousins du nouveau monde commence à Montréal et dès les premiers instants dans cette grosse métropole, on ressent l'influence des cultures américaines et françaises. Cette ruelle qui croise la rue Sainte Catherine, grande artère du centre ville, me rappelle le quartier de Five Pointz à New-York (désolé chers lecteurs, le blog n'existait pas encore donc pas de référence).


La tour de Montréal, qui surplombe le stade olympique, est la plus grande tour inclinée au monde














La cathédrale Christ Church, église anglicane du milieu XIXème  ainsi que St Georges semblent un peu perdues voire écrasées par les imposants buildings qui les entourent.

Au bout du vieux port la chapelle Notre Dame de bon Secours a échappé à ce triste sort!


Après deux jours à Montréal, il est temps de prendre la route pour découvrir le pays!


Escale à Lennoxville, comté de Sherbrooke pour goûter à ma première Poutine, spécialité culinaire incontournable du Québec! Un paquet de frites avec sauce et fromage! 
On comprend pourquoi je n'avais jamais encore vu la Poutine sur une carte de restaurant à Dubaï, ce plat étant plus adapté aux -35° de l'hiver Canadien qu'au 48° de ma résidence principale...

Et puis l'arrivée à Québec et son fameux château Frontenac où la légende raconte qu'une haute personnalité perdit son pyjama! (Toute information supplémentaire sur ce qu'on appela à l'époque en Amérique du Nord -l'Affaire- avec un grand A sera chèrement négociée).
Après la Poutine, autre spécialité locale : les bleuets (ou myrtilles pour nous aut' maudits français) que l'on retrouve natures, enrobés de chocolat, en tarte (délicieuse!), en sirop et autres préparations diverses et variées toutes disponibles dans le vieux marché de Québec.

Je soupçonne même Mr Lévy d'en mettre dans ses saucisses!


Après les buildings énormes de Montréal, un autre héritage de la culture américaine : le school bus! Impossible de les manquer, ils sillonnent villes et villages dans tout le pays pour faire leur ramassage, et leurs rétroviseurs, comme  aux US, sont un bonheur pour tout photographe amateur de clichés originaux!




A la sortie de Québec, en face de l'île Sainte Hélène, voici la chute Montmorency qui avec ses 83 mètres dépasse de 30 mètres les chutes du Niagara! Le bruit est assourdissant!

Et c'est reparti, on the road again... en faisant bien attention à ne pas écraser les caribous s'il vous plaît! Cette fois, adieu la ville et bonjour les immensités sauvages du Nord Canadien.


La vue des hauteurs du parc de la Jacques Cartier (du nom de la rivière qui y coule) est à couper le souffle (ainsi que la randonnée qui amène aux dites hauteurs...)



Après un passage rapide à Chicoutimi (pas pour visiter, juste pour y passer, le nom m'amusait...) voici le magnifique Fjord du Saguenay.











Arrêt à Sainte Rose du Nord pour admirer le Fjord et avaler...    ...une poutine puis Petit Saguenay!

Le beluga, petite baleine blanche, est le seul cétacé résident permanent du Fjord.





L'auberge du bout du monde, à l'Anse St Jean, porte bien son nom et pour le semi-émirati que je suis devenu, le dépaysement est au rendez-vous!

La voilà enfin ma cabane au Canada!

 


Près du village de Tadoussac, à la rencontre du Fjord et du Saint-Laurent, la configuration particulière des fonds marins, la température des eaux et les courants provoquent une accumulation phénoménale de krill (petites crevettes) qui attirent chaque année les baleines! Equipement grand froid indispensable pour partir en zodiac à la rencontre de ces géants des mers.










Peu de photos exploitables (pas facile de shooter dans le clapot et en s'accrochant au bateau) mais quelle ballet fantastique!



Au large, le phare du haut-fond Prince, surnommé la toupie. 


La plage de Tadoussac, magnifique au coucher du soleil


et la chapelle de 1750, en bois! C'est du costaud.




et en face de la chapelle, le café... on se croirait en France... sauf qu'ici, ils ont des affichettes plus drôles que 'PMU' ou 'Relais Kyala'...

Impossible de visiter le Canada sans aller se perdre dans les somptueux décors sauvages de ses immenses forêts.



Ha parce que vous croyez que c'est facile vous la vie de trappeur! Des heures et des heures à souquer pour traverser des lacs immenses, un effort intense, une lutte de chaque minute pour survivre dans ce milieu ou l'homme se retrouve confronté à lui-même et se demande s'il n'a pas oublié de glisser un cookie au chocolat dans son sac à dos! Dur!




Quand je vous dis que c’est sauvage ! Infesté de loups et d’ours ! OK, j’avoue, ceux là ne sont pas là par hasard, un véritable indien d’Amérique du Nord pure souche prénommé Jean-Pascal ou Charles-Eugène, je ne sais plus, leur a déposé de la nourriture pour les attirer.  C’est un peu de la triche c’est vrai mais ce sont quand même de vrais animaux sauvages en liberté et je me sens plus en sécurité que lorsque j’avais croisé mon ours dans le Yosemite Park aux Etats-Unis.


Dernière merveille de la nature avant de regagner la civilisation : les érables qui commencent à embraser la forêt ! C’est indescriptible, somptueux




On dirait presque un parterre de fleurs



Un dernier petit mot pour remercier les québécois et leur accueil extraordinaire. Ces gens-là ont sans aucun doute dans le cœur la chaleur qu’ils n’ont pas dehors (désolé Enrico pour la libre interprétation).
Retour en France pour quelques jours puis Dubaï pour de nouvelles aventures!